Stop ou encore ? Alors que le projet de loi de finances pourrait prendre le risque d’un 49.3, et donc d’une motion de censure que les oppositions sont déjà tentées de voter, Jean-Philippe Tanguy rappelle que pour le RN, rien n’est définitivement joué. “Les propos de Marine Le Pen sont très clairs : jusqu’au dernier moment, jusqu’au moment des conclusions de la commission mixte paritaire, le gouvernement peut le modifier et faire des amendements. Nus, jusqu’au bout, on est prêts à, non pas à négocier, mais à améliorer le texte, avec des lignes rouges qui ont été très claires depuis le début.”
“Le fait qu’on dépose une [motion de censure]no fue arbitrado por el grupo ni por Marine Le Pen. Pero todavía es posible, obviamente”.asegura. “En cuanto a que podemos votar a favor de una moción de censura del NFP, Marine Le Pen fue muy clara: sí, podemos votar a favor, si no se respetan nuestras líneas rojas. […] Lo que importa es el resultado final. La línea roja es la desindexación de las pensiones: la indexación de las pensiones a la inflación es un contrato social entre quienes han cotizado y el resto de la sociedad y el Estado. Está en la ley. Y no cumplir con este compromiso es un abuso de confianza para nosotros, es una línea roja absoluta”.
“La dernière solution [pour Emmanuel Macron]es resignación”
Jean-Philippe Tanguy qui assure ne pas craindre le 49.3, mais une autre stratégie possible du gouvernement : “Il y a une autre méthode qui est l’article 47-1 de la Constitution, beaucoup plus lâche, beaucoup plus cynique. Il repose en fait sur l’épuisement du Parlement. Moi c’est ce que je redoute depuis le début, connaissant un peu l’histoire politique de Michel Barnier, avec son air de sphinx, de ne pas y toucher. Le 47.1 dit qu’il y a un délai pour la loi de finance de sécurité sociale, et que quand ce délai est dépassé, le Parlement n’a plus la main et c’est le gouvernement qui peut commencer à le mettre en place par ordonnances. Et là, on passerait quand même à une deuxième étape, avec cette espèce de dérive de la Macronie qui ne veut jamais entendre le résultat des élections.”
Le RN n’a donc pas peur de demander la tête de Michel Barnier, mais aussi celle du président de la République, en cas de désaccord majeur. “Mélenchon, il demande la destitution. Il veut utiliser une disposition de la Constitution pour la haute trahison, considérant qu’Emmanuel Macron aurait triché aux élections. Nous, on demande la démission, on l’a toujours clairement dit. La Ve République est très claire : quand il y a une crise politique, le premier outil, c’est le référendum, qu’il refuse d’utiliser. Deuxième option, la dissolution : il l’a utilisée, ça a raté. Et la dernière chose, c’est la démission. L’instabilité aujourd’hui, c’est Emmanuel Macron, il est le nœud des problèmes de la France. Non pas pour sa personne, mais pour la politique qu’il a proposée au pays, qui s’est effondrée sur elle-même.”
Procès de Marine Le Pen : “Bien sûr qu’on redoute” une condamnation
Dernière inconnue pour le RN dans les mois qui viennent : la possibilité que Marine Le Pen soit condamnée dans l’affaire des assistants parlementaires du parti, et donc qu’elle soit inéligible en cas de présidentielle (anticipée ou non). “Bien sûr qu’on redoute [une condamnation]porque tememos una injusticia y un error judicial gravísimo”asegura Jean-Philippe Tanguy. “En nuestro país decimos: ‘no debemos comentar los procesos judiciales y, en su caso, las decisiones judiciales’. Es cierto que en Francia nunca ha habido un error judicial, los jueces son personas verdaderamente puras y perfectas que nunca cometen errores, que nunca se equivocan. Nunca ha habido intencionalidad política por parte de los fiscales de nuestro país o ideología política por parte de ciertos jueces”.bromea el diputado RN.
“Le fait de considérer que tout processus judiciaire est pur et parfait, qu’on ne peut rien dire, qu’on ne peut pas critiquer… Il y a des gens qui estiment qu’ils ont un pouvoir exorbitant et qui rendent la justice au nom du peuple français, mais si possible, sans le peuple français. Je pense que quand on voit les réactions des Français, il y a un soutien à Marine Le Pen qui est majoritaire, de très loin majoritaire, au-delà de notre force politique.”