Punto de retroceso | Película queer sobre la alegría.

-

Riley et sa copine Amanda sont toutes deux sélectionnées dans l’équipe de cheerleading, en vue des championnats. Incursion dans leur univers où s’entremêlent sueurs froides et joies, mais aussi anxiété, ambition, amour et solidarité.


Publié à 1h12

Mis à jour à 9h30

Premier long métrage signé D. W. Waterson, coréalisé par Devery Jacobs (qui brille en prime dans le rôle principal) et produit par Elliot Page, Backspot est un film canadien indépendant sur le cheerleading, et vraiment sur le cheerleading. Comprendre : la question queer n’est pas au premier plan, mais plutôt en simple toile de fond.

Dit autrement : oubliez But I’m a Cheerleader (!), nul récit ici de personnage troublé par son orientation. Tout le contraire. Tout cela est réglé, merci, bonsoir, maintenant parlons des vraies choses, à savoir : la compétition. Et toute la motivation, la force et la précision requises pour réaliser tous ces complexes mouvements.

En matière de compétition, le spectateur est servi. Au menu : plusieurs belles prises sur une musique entraînante de circonstance, rondades, flicks, vrilles, chutes et sales blessures incluses. Non, l’activité n’est pas ici édulcorée, point de pompons à l’horizon, plutôt très réalistement dépeinte. Si vous doutiez qu’il s’agissait réellement d’un sport, vous allez vous raviser. Et saigner. Ou vous arracher les sourcils…

Une fois admises dans l’équipe, les deux jeunes filles font face à leurs deux entraîneurs, qu’on croit d’abord redoutables et sans pitié, bref, stéréotypés. On a encore tout faux, ceux-ci s’avérant finalement beaucoup plus riches et complexes qu’il n’y paraît, et livrant une bonne dose de douceur, d’empathie, même de sagesse à leurs athlètes.

« Si tu veux survivre dans ce monde, tu ne peux pas montrer de la faiblesse [traduction libre], dirá el entrenador (Evan Rachel Wood). El mundo no es amable con los débiles. » Realmente no sabemos si se refiere al mundo del deporte en general, a las mujeres o a las personas queer en particular, pero el hecho es que todo resuena con mucha fuerza.

Unas palabras sobre Deverly Jacobs (actriz, guionista y directora Mohawk, a quien pudimos ver en la serie Perros de reserva), que en su juventud hizo gimnasia competitiva y que ofrece aquí una actuación francamente convincente, ya sea en el deporte, en su relación con Amanda (Kudakwashe Rutendo, igualmente bella y entrañable) o en su ansiedad paralizante (ilustrada por escenas casi impresionistas, aquí y allá). ).

Un inconveniente, a pesar de todo: si apreciamos la supuesta diversidad del escenario, el marco narrativo sigue siendo un poco tenue. ¿Hemos, evitando todas las trampas de los clichés, reducido la historia a una línea demasiado recta? Afortunadamente, la complejidad y solidez de los personajes lo compensan todo con habilidad.

Consulta la programación de películas

Drama

Punto de fondo

DW Waterson

Devery Jacobs, Evan Rachel Wood, Shannyn Sossamon, Kudakwashe Rutendo

1:33 a.m.
Adentro

7/10

-

PREV Te unes a los Vengadores si reconoces estas 5 películas de Marvel gracias a su último plan
NEXT “Va a ser un sprint para terminar” Misión Imposible 8 hace sudar frío a Tom Cruise: esta película de acción sería “extraordinaria”