La mort de Jean Marie Le Pen rend-elle le RN plus fréquentable ?
Macron lui reconnaît “un rôle dans la vie publique” mais qui “relève désormais du jugement de l’Histoire”, Bayrou salue un “combattant” et une “figure de la vie politique française”. Selon un décompte de Radio France, Jean-Marie Le Pen a été condamné à au moins 25 reprises par la justice notamment pour “apologie de crimes de guerre”, “provocations à la haine et à la discrimination”, “antisémitisme ou encore “injures publiques”. A 96 ans, Jean-Marie Le Pen est mort. Et avec lui, 70 ans d’histoire politiques. Quelles sont les conséquences de la mort de Jean-Marie Le Pen dans le paysage politique français ? Et pour le Rassemblement National ? Qu’est-ce que Jean-Marie Le Pen représentait encore aujourd’hui ? Quel est l’héritage de Jean-Marie Le Pen ? Comment le parti a-t-il pris ses distances avec Jean-Marie Le Pen ces dernières années (en tentant de gagner en respectabilité, une dédiabolisation du parti) ? Finalement, la mort de Jean-Marie Le Pen est-ce aubaine pour le RN et pour Marine Le Pen ? A-t-elle plus de chances de s’imposer lors de la prochaine présidentielle ?
Doit-on s’inquiéter des velléités expansionnistes de Donald Trump ?
Depuis novembre, Trump revendique la souveraineté des Etats-Unis sur le Panama (et son canal), un “atout essentiel”, sur le Groenland (territoire danois), une “absolue nécessité” pour la sécurité des Etats-Unis, et plus récemment sur le Canada (le “51ème état” des Etats-Unis). Mardi 7 janvier, le futur président américain a refusé d’écarter une possible annexion par la force du Groenland et du canal de Panama. « Je ne peux pas vous l’assurer sur aucun des deux », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Mar-a-Lago. Il a également ajouté que les deux sont « très importants pour la sécurité économique » des États-Unis. Donald Trump Jr s’est d’ailleurs rendu à Nuuk, la capitale du Groenland dans la semaine mais comme l’a rappelée la première ministre danoise, Mette Fredriksen, « le Groenland n’est pas à vendre ». Concernant le Canada, le républicain a affirmé faire usage de la « force économique » et qu’il était dans l’intérêt du pays de devenir le « 51ème État » américain. Donald Trump justifie cette sortie en expliquant que le Canada est « subventionné » par les États-Unis pour sa protection.
Et Donald Trump n’est pas le seul à se montrer agressif. Elon Musk, le milliardaire américain qui fera bientôt partie de son administration a multiplié récemment les attaques contre l’Europe (que ce soit contre Olaf Scholz, Keir Starmer). Il a traité de « dictateurs » les juges à l’origine de l’annulation de l’élection présidentielle en Roumanie, a critiqué la Commission européenne et a qualifié le fonctionnement de l’UE d’« anti-démocratique ». Il a aussi affiché sa proximité avec Giorgia Meloni et Viktor Orban qu’il a rencontré en décembre en Floride chez Donald Trump. Lundi, à la conférence aux ambassadeurs, Emmanuel Macron a dénoncé le retour des “pulsions impériales” et a accusé le milliardaire de soutenir “une nouvelle internationale réactionnaire”.
Comment expliquer ces velléités expansionnistes de Donald Trump ? Jusqu’où ira-t-il ? Doit-on s’inquiéter de ses « pulsions impériales » ? Quelle influence peut-il avoir sur le monde et sur l’Europe ? Si Trump met ses menaces à exécution, comment les alliés des Etats-Unis peuvent-ils réagir ? Le projet expansionniste de Trump s’inscrit-il en rupture avec l’histoire des Etats-Unis ? Ou dans une forme de continuité ? Elon Musk, soutient-il vraiment “une nouvelle internationale réactionnaire” ?
