Emission en partenariat avec le UN hebdo, co-présentée par Julien Bisson
Il y a moins d’une semaine, le Sénat a voté une « contribution de solidarité » dans le budget 2025 de la Sécurité sociale, qui prévoit l’instauration de sept heures de travail supplémentaire non rémunérées afin de financer la Sécurité sociale. Cette mesure montre une des formes que peut prendre la “gratuité” du travail. Bénévolat, travail domestique, heures supplémentaires non rémunérées, qu’elles soient plus ou moins consenties, le travail “gratuit” est pratiqué par tout un chacun. Surtout, il est un marqueur du travail invisible, ce travaille dont on ne parle pas, qui n’est pas rémunéré, pas valorisé ou peu reconnu. Dans son nouvel ouvrage, Denis Colombi s’intéresse aux formes que recouvre le travail invisible, et aux causes de l’invisiblisation du travail, même rémunéré. Comment le travail est-il invisibilisé dans le débat public ? Quelles sont les politiques du travail qui ont contribué à son invisibilisation ?
Pour aller plus loin :
– Denis Colombi fait paraître Qui travaille vraiment, aux éditions Payot