Fils d’un père danois, exilé pendant la Seconde guerre mondiale, et d’une mère bretonne, Niels Arestrup apparaît pour la première fois au cinéma dans les années 70, chez Samy Pavel puis Alain Resnais, enchaînant les seconds rôles et les films discrets, voire confidentiels. Grand homme de théâtre, il se consacre également au début des années 2000 à la formation de jeunes acteurs au Théâtre-École du Passage, l’un des meilleurs cours privés à l’époque.
Sous le soleil de Platon [!–> Escuchar más tarde
[!–> escuchar 49 min
Il fait un retour triomphal au cinéma et accède enfin à une reconnaissance du grand public en 2005 avec “De battre mon cœur s’est arrêté”. Dans les années qui suivent, il marque plusieurs films et séries de sa présence charismatique, souvent inquiétante : en particulier chez Jacques Audiard, qui lui aura offert deux César du meilleur acteur dans un second rôle, notamment pour son interprétation magnétique d’un terrifiant parrain corse dans “Un Prophète”, face à Tahar Rahim.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d’intérêt.
Gérer mes choix J’autorise
Niels Arestrup est mort ce dimanche à 75 ans, à son domicile. Dans un communiqué, son épouse Isabelle Le Nouvel indique : “J’ai la douleur extrême de faire part du décès de mon époux, l’immense acteur Niels Arestrup, au terme d’un combat courageux contre la maladie. Il s’est éteint entouré de l’amour des siens.”
La ministre de la Culture Rachida Dati a rapidement réagi sur X, évoquant “l’immense Niels Arestrup”. “Nous avons été éblouis par la force de son jeu et sa présence magnétique face à la caméra de Jacques Audiard, de Bertrand Tavernier, de Julian Schnabel ou d’Albert Dupontel. Il restera comme un de nos plus grands comédiens.”
Related News :