(Asheville) Donald Trump viaja el viernes para llevarlo a California, estado que ha prometido liderar la resistencia contra él, mientras la Casa Blanca organiza expulsiones de inmigrantes irregulares.
Publicado a las 6:37 am Actualizado a las 13:15
Mandel NGAN con AUrélia END en Washington
Agencia France-Presse
Durante este viaje dedicado a las recientes catástrofes naturales, al huracán que asoló Carolina del Norte en octubre y a los incendios de Los Ángeles, el republicano volvió a señalar su intención de controlar muy estrictamente las ayudas federales destinadas a los estados.
“Estamos eliminando a los peores criminales” del país, aseguró el presidente estadounidense, sin más detalles, en Asheville, Carolina del Norte, su primera parada.
La Casa Blanca se jactó de haber lanzado “la mayor operación de expulsión masiva de la historia”. “La administración Trump ha detenido a 538 inmigrantes criminales ilegales”, anunció en X su portavoz, Karoline Leavitt, y añadió que “centenares” habían sido deportados utilizando por primera vez aviones militares.
El Pentágono confirmó que dos aviones militares llevaron a migrantes a Guatemala.
“Es una operación puramente propagandística”, afirmó Aaron Reichlin-Melnick, experto del Consejo Estadounidense de Inmigración, sobre X.
Durante el año fiscal 2024 (de octubre a finales de septiembre), bajo el presidente Joe Biden, la Patrulla Fronteriza expulsó a 271.000 inmigrantes indocumentados, un promedio de 742 personas por día.
El presidente republicano prometió expulsar a un total de “millones” de personas.
>>
FOTO JOSÉ LUIS GONZÁLEZ, REUTERS
Migrantes hacen cola para salir de Estados Unidos hacia México después de ser expulsados a través del puente fronterizo internacional Paso del Norte.
>>
FOTO JOSÉ LUIS GONZÁLEZ, REUTERS
Los trabajadores instalaron una carpa gigante, donde las autoridades mexicanas construirán un refugio temporal para los migrantes deportados de Estados Unidos.
1/2
Aborto provocado
Donald Trump, que realizará su primer viaje el viernes desde su toma de posesión el lunes, no asistirá personalmente el viernes a la gran marcha anual de los opositores al aborto en Washington.
El septuagenario, que fue el primer presidente en ejercicio que participó en esta reunión en 2020, grabó sin embargo un mensaje en vídeo para los manifestantes, según la Casa Blanca.
Avec la Caroline du Nord et la Californie, il a choisi deux États éprouvés par des catastrophes naturelles que le dirigeant républicain utilise pour attaquer ses adversaires démocrates.
Le milliardaire, qui veut contrôler étroitement la distribution d’aide fédérale en cas de catastrophes naturelles, a laissé entendre vendredi qu’il allait « peut-être supprimer » la FEMA, l’agence fédérale de réponse aux ouragans, incendies et autres désastres.
Il a aussi déclaré que toute aide supplémentaire pour la Caroline du Nord ou la Californie « passerait par nous », et « pas par la FEMA ».
Ses attaques contre cet organisme avaient pris de l’ampleur en particulier pendant la dernière campagne électorale, quand il s’était saisi des ravages de l’ouragan Helene pour reprocher au président démocrate Joe Biden et à la FEMA d’avoir négligé volontairement des zones sinistrées parce qu’elles votaient républicain.
Donald Trump n’a toutefois jamais apporté de preuves à ces accusations.
Pour ce qui concerne la Californie, il menace de remettre en cause l’aide fédérale, en assurant que les autorités démocrates ont coupé l’eau alimentant les systèmes anti-incendie, des affirmations démenties par les experts.
type="image/webp"> type="image/jpeg">>>
PHOTO FREDERIC J. BROWN, AGENCE FRANCE-PRESSE
Un homme grimpe au milieu des décombres de ce qui était autrefois l’entreprise familiale, le Little Hen Coffee Shop, qui a brûlé dans l’incendie d’Eaton, à Altadena, en Californie, le 23 janvier 2025.
Il a dit vouloir aussi aborder pendant son déplacement les règles électorales dans ce grand État démocrate.
« Je veux deux choses à Los Angeles. Je veux des preuves d’identité pour les électeurs et je veux que l’eau soit libérée », a-t-il lancé.
En août dernier le président, qui assure régulièrement que le système électoral serait « truqué » contre lui, avait affirmé que « si Jésus comptait les voix », il pouvait l’emporter en Californie.
En novembre, la vice-présidente démocrate Kamala Harris a sans surprise gagné l’État, même si Donald Trump y a fait des avancées.
Selon la presse, le président sera accueilli à sa descente d’avion à Los Angeles, comme c’est l’usage, par le gouverneur de l’État, Gavin Newsom.
Cet espoir du Parti démocrate est l’une des cibles privilégiées du républicain.
Le gouverneur s’est positionné comme l’un des grands animateurs de l’opposition face à Donald Trump. Il souhaite « défendre [la] Constitución y defender el estado de derecho”.