Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’une banane qui a été vendue il y a quelques jours à 6 millions d’euros. Ce prix a bien évidemment choqué les gens. Sauf aux Antilles, qui se sont dit : « Quoi, y’a une promo sur la banane ? Pourquoi c’est à moitié prix comme ça ! »
Évidemment, je vous parle de la vente aux enchères de l’œuvre d’art de Maurizio Cattelan, l’artiste italien qui a scotché une banane sur un mur blanc et a dit : « Merci, c’est tout pour moi », enfin en italien : « Va fanculo ».
Après, perso, je pense sincèrement que 6 millions, c’est pas assez pour cette œuvre.
Parce que, si ça se trouve, la banane a été achetée dans un Naturalia du 11e, ce qui franchement ne laisse pas beaucoup de marge en vrai.
Moi, je ne suis pas expert en art, mais je sais reconnaître une œuvre faite last minute quand on a raté sa deadline.
On a tous vécu ça, c’est sûr, on l’a appelé le jour de l’expo, il était là : « Ah, c’est pour aujourd’hui ! Si si, tout est prêt, je passe rapidement au Franprix et j’arrive ».
Arrivé sur place, le Maurizio voit un tecos passer, il lui pique le gaffer et bim : une œuvre d’art est née.
Les autres artistes de l’expo ont dû péter un câble : « Ça fait 7 ans que je bosse sur mon tableau qui fait 15 m², l’autre vient avec son dessert et c’est validé ! »
Et encore là, il s’est calmé le Maurizio, parce que par le passé, il a déjà scotché une personne carrément… son Uber, certainement.
Après, pour bien comprendre les prix dans ces expos, il ne faut pas oublier qu’en général, les collectionneurs qui achètent des œuvres comme ça, ils cherchent principalement à placer leur argent et à défiscaliser.
Et c’est là où ça devient intéressant, parce qu’au lieu de galérer avec un tableau que tu dois transporter, restaurer, sécuriser avec des alarmes, là tu pars avec une banane, t’as même pas besoin de prendre le sac à 50 centimes qu’on essaye de te refourguer à la caisse.
En vrai, il a tout compris, le gars qui a acheté ça, t’as la valeur monétaire sans tout le taff qui vient avec. Même les parlementaires du RN étaient là : « Ah, mais c’est ça qu’on aurait dû faire pour éviter le procès ».
Parce qu’avec une banane, même si t’as un contrôle fiscal ? Tu te fais un smoothie, y’a plus de preuves.
D’ailleurs, lors de la première présentation de cette œuvre, en 2019, un autre artiste, David Datuna, a mangé la banane, un geste de protestation pour montrer certainement le seum qu’il avait de ne pas avoir trouvé l’idée avant.
Et le nouveau propriétaire, le riche collectionneur chinois Justin Sun, fondateur de la plateforme de cryptomonnaie Tron, a lui aussi promis de « manger la banane pour en faire une expérience artistique unique ».
La suite à écouter et à découvrir en vidéo…
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